Traduction

vendredi 9 octobre 2015

L'envers de la médaille...


Moi qui croyais que d'enseigner à un seul enfant allait être de la crème comparé à 2-3 enfants à la fois!
Ce n'est pas tout à fait le cas, finalement, Je me trompais!
C'est certain que tant qu'il y a un bambin comme notre petite Adèle dans la maison, on s'entend pour dire d'emblée , qu'Isaac peut facilement y avoir plusieurs petites distractions et envie de jouer avec elle sur ses périodes de "travail"....

Bien que je ne me plaindrai pas d'avoir une planificatin plus simple, je dois dire qu'en terme de motivation et de concentration au quotidien, c'est pas mal du pareil au même...

Après nos 6 premières semaines d'école-maison, je suis en mesure de constater que mon unique fils-élève est toujours aussi "rêveur" et facilement distrait.
...la petite soeur qui crayonne tranquille à la même table, sur mes genoux,
...le chien qui se réveille ou se déplace,
... une carte laissée pas trop loin (c'est un magicien après tout! Alors, il y en a partout!)...
...un crayon pour pratiquer une manipulation...
...un bruit dans la rue...
...une discussion entre son père et moi...
...le réléphone (même si le répondeur s'en occupe!)
...la petite soeur qui bouge ou joue...
...Maman qui accomplit une petite tâche pendant qu'il doit terminer seul une activité...
N'importe quoi le distrait et demande quelques secondes/minutes pour qu'il reprenne sa tâche là où il l'avait laissée!

Parfois, on peut compter les secondes, presque les minutes où il part dans son monde...

Même d'être isolés dans notre pièce qui sert de "classe" afin d'avoir davantage son attention, ce n'est pas gage de succès!

Et je remarque aussi qu'à deux enfants, la motivation se créait plus aisément. Qu'il y avait de l'entraide pour réviser des notions (par ex: se demander leurs mots de vocabulaire avant une dictée, leur mémorisation ou leurs tables de multiplications). Maintenant, je dois prévoir le temps pour le faire chaque fois et j'imagine que c'est moins 'spécial' pour l'enfant.

Le petit  "boost" qui vient lorsque l'un des enfants a terminé sa tâche, prêt pour sa pause et qui motive les autres à "se dépêcher" pour en profiter ensemble n'y est plus non plus.
Issac doit s'auto-motiver plus souvent...et comme c'est un rêveur...il a tout son temps!

D'autant plus que l'on remarque qu'il a tendance à figer à la moindre pression. Chez l'un, un petit défi minuté peut être motivant, mais pour lui, c'est plutôt intimidant et déstabilisant. (ça viendra peut-être plus tard). Le temps qu'il prendra à se calmer ...et les 2 minutes se seront écoulées!!! hi!hi!

Oui, cela permet plus facilement des adaptations d'avoir un seul enfant à enseigner mais l'ambiance est différente. Isaac a toujours été un enfant "facile", plutôt docile et heureux de "faire l'école-maison". Ça allait de soi; ses frères le faisaient aussi! Désormais, il est seul et c'est tentant pour lui de se plaindre davantage d'être obligé de "travailler" ou tout simplement, de tenter d'écourter sa journée ou d'alloooooooooooooooooooonger ses pauses.

Mais je ne suis pas là pour me plaindre!
On a un petit garçon si passionné, heureux et déterminé à devenir un grand magicien! Il est beau à voir! Un projet n'attend pas l'autre!
Au fond, c'est peut-être moi qui ai aussi du mal à "entrer" dans son monde!
 
...On a déjà discuté un petit peu avec le médecin de TDA, mais pour l'instant, je ne sens pas de souffrance de son côté due à sa difficulté à rester présent et attentif...  alors je ne cherche pas à aller plus loin. Il s'épanouit et il est heureux et n'a pas de retard dans ses apprentissages. À nous de trouver des moyens d'être plus intéressants que les prochains tours de magie qu'il doit visualiser dans sa petite tête!







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