C'était un bon choix...

En mai 2011, nous étions encore à nous questionner à savoir si l'on  retardait ou non d'un an, l'entrée au secondaire de notre 2ième garçon.
Son TDA et des retards dans ses apprentissages nous questionnaient beaucoup...

En cette fin d'année 2012, je l'ai vu travailler avec plus d'autonomie, plus de confiance en lui, j'ai lu ses textes plus structurés et mieux enrobés, j'ai corrigé une longue dictée de 7 phrases qui ne contenait que 5 erreurs...

Oui, je peux dire que nous avons fait le bon choix!

Je croyais avoir le temps de débuter sa 6ième en français, mais je ne regrette pas d'avoir pris le temps qu'il fallait pour solidifier ses acquis et connaissances.
Enfin, ça semble moins difficile pour lui!

Déjà, il se familiarise de plus en plus avec les accords des participes passés par exemple et je sens que s'il n'oublie pas tout durant ses vacances, les bases de la grammaire de 6ième seront simples pour lui. Ce qui nous permettrait de continuer à mettre du temps sur la composition et la compréhension... pour faciliter le passage aux travaux du secondaire.

Oui, au départ,  il avait  exprimé son désaccord avec notre choix, mais le temps a arrangé les choses...
il aura certainement bien hâte de dire qu'il est au secondaire, à l'école, comme son frère aîné, mais en attendant, je crois qu'il a appris à apprécier ce qu'il peut encore vivre en étant à la maison. Il a conscience qu'il risque d'être aussi mature, sinon bien plus, que les autres jeunes de sa classe et que cette année de plus lui permettra d'arriver plus sûr de lui en classe régulière, dans un programme de Santé Globale par surcroît.

Alors, pour septembre, nous envisageons pour lui une vraie 6ième année en maths, français et anglais et un début de secondaire (ou des approfondissements par sujets/thèmes/projets) dans d'autres matières.
Volontairement, j'ai choisi de poursuivre en français avec 20 000 mots sous les mers, même si lui semblaient préférés un retour à Au-delà des mots. J'ai décidé de suivre mon instinct qui me disait que la structure de 20 000 mots sous les mers tendait davantage à ressembler aux cahiers de français utilisés en sec.1 à l'école, mais surtout, il permettait davantage d'autonomie, ce qui sera très important avec l'arrivée de notre petite dernière.
Nous compléterons avec autres choses...

Quant aux mathématiques, papa devrait poursuivre avec lui mais il est encore indécis face au choix de la méthode... Défi maths de 6ième, mais si c'est le cas, cela exige plus de temps de présence et il faut le compléter avec autre chose pour travailler suffisamment les problèmes en vue des évaluations et du passage au secondaire... ou se lancer dans un ouvrage plus traditionnel qui, comme l'avait dit la psychologue qui avait évalué Simon l'an dernier, pourrait mieux convenir au style d'apprentissage de notre fils.

Bref, encore des décisions à prendre dans les prochaines semaines...
Mais une chose est certaine, nous ne regrettons pas notre choix d'avoir retardé d'un an son entrée au secondaire... C'était le mieux pour lui.