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mercredi 29 juin 2011

Rencontre avec l'orthopédagogue

Nos vacances sont débutées et j'ai à peine le temps de m'asseoir pour regarder mes courriels et trier nos photos... Par contre, j'ai pu  me reprendre en lecture sur la route ou sur le bord de la mer...

Au début juin, nous avons rencontré l'orthopédagogue qui a analysé les 4 travaux de Simon afin de nous aider à vérifier si des tests ou évaluations plus poussés devaient être envisagés pour mieux comprendre la manière d'apprendre de notre fils et cerner ses difficultés.
(Voir le billet sur mes questionnements ou celui-ci dans lequel j'ai publié 3 des 4 travaux de 5ième remis à l'orthopédagogue.)

Finalement, selon lui, des Évaluations auraient avantage à être réalisées puisqu'il constate des retards et des difficultés qui ne sont probablement pas uniquement reliés son déficit d'attention (TDA). Des retards de plus ou moins 1 an et un peu plus peut-être pour certaines choses. Les maths ont été abordées mais il n'a pas vu de travaux.
Comme nous avons toujours pas mal suivi le Programme Québécois de l'Éducation, que utilisons du matériel comparable ou semblable  à ce que des jeunes de son âge ont à l'école et que nous travaillons environ 4-5 jours/semaine, environ 35 semaines/ année, il n'y a pas de raisons d'avoir accumulé autant de retard à moins que ce soi dû à son TDA et/ou à une difficulté d'apprentissage.

Il ne peut l'affirmer sans d'autres tests mais il soupçonne une possible dyslexie ou un autre trouble d'apprentissage . Sa calligraphie et l'alignement  de ses phrases en sont quelques indices en plus de tout l'effort qu'il doit déployer pour arriver à un résultat finalement...plutôt moyen.

Nous avons pu se faufiler en "urgence" pour rencontrer notre ex-pédiatre afin de discuter du dosage du Concerta et obtenir une requête pour une évaluation en neuropédiatrie qui permettrait de confirmer un trouble d'apprentissage si les résultats des tests de l'orthopédagogue nous permettaient d'en douter.
Sans assurances, il nous faudrait débourser un très gros montant mais s'il le faut, nous voudrions aller jusqu'au bout et tout faire pour que notre fils aient toutes les chances possibles de réussir et de réaliser ses rêves.

Par exemple: si une évaluation en neuropédiatrie confirmait un trouble d'apprentissage X , cela pourrait lui permettre certains "avantages"/adaptations dans le milieu scolaire, comme parfois, l'utilisation d'un portable et de logiciels adaptés, mais sans ce "papier", il devrait soit poursuivre l'école à la maison ou accepter le risque de se retrouver éventuellement dans un groupe d'adaptation scolaire, à moins d'être probablement un dernier de classe pour tout le temps de ses études.

L'orthopédagogue nous a glissé un mot sur une possibilité de redoublement. Plus j'y pense, plus je crois que c'est ce qu'il y aurait de mieux à envisager autant pour lui que pour nous. D'autant plus qu'il est petit pour son âge et qu'il souhaite intégrer un programme qui exige de bons résultats scolaires (Sport-études Football ou Santé Globale).

Voilà où nous en sommes. Nous avons discuté de tout ça avec lui. Cela devrait murir durant les vacances.
Sur le coup, il semblait indifférent mais finalement, il a avoué que ce qui le dérangerait le plus serait de redoubler.

L'an prochain sera donc une année où nous travaillerons en collaboration avec l’orthopédagogue qui nous aidera à utiliser des outils adaptés,  à planifier les travaux et à utiliser les meilleures approches et stratégies d'apprentissages pour lui donner toutes les chances de réussir.

On verra, en octobre, si on le laissera tenter l'examen d'admission dans son programme ou non mais nous préférons ne pas mettre trop d'énergie là-dessus pour se concentrer vraiment sur les outils à développer et sur les problèmes urgents à régler.

Mon pédiatre m'a encore répété : "une chance qu'il est à la maison pour faire ses apprentissages celui-là" et l'orthopédagogue croit que notre support à la maison, avec un horaire mieux adapté à ses besoins permettra de le faire progresser beaucoup plus vite qu'un enfant qui serait en classe et qui ne verrait l’orthopédagogue que quelques heures/semaine.

Ça fait chaud au coeur de sentir que des spécialistes et que notre entourage n'accuse pas notre projet d'école-maison dans les difficultés scolaires qu'éprouvent notre fils. On ressent plutôt de l'encouragement à poursuivre notre travail et nos efforts auprès de lui.
Peut-être que le système scolaire aurait détecté plus rapidement les retards,- bien que j'en aie remarqués dès la deuxième année mais que j'ai toujours espéré que tout ça se replacerait -...bref, ce n'est pas dit que le système aurait agi et fourni les ressources nécessaires non plus...
Au moins, on a su conserver son  estime et ses rêves et même s'il n'adore pas les travaux scolaires, notre fils n'en n'est pas dégoûté pour autant.

Je vous reviens sous peu avec des moments de détentes en famille...

2 commentaires:

  1. BOnjour Muguet, je pense que ton SImon est du même âge que ma cocotte qui va en 6ième année, née en septembre. C'est celle qui me cause le plus de maux de tête en ce qui a trait à ses apprentissages, mais (je crois0 pour des raisons différentes des tiennes. Toutefois, l'idée de la faire doubler nous effleure l'esprit depuis, aussi, sa deuxième année. Toutefois, nous avons toujours, comme vous, pensé que le temps ferait son effet et que sinon, à la fin du primaire, nous réajusterions. Nous en sommes là. Je pense aussi lui faire faire les examens d'admission au programme arts-études, mais honnêtement, je ne m'attends pas à de grosses surprises, mais je mise sur les résultats pour m'asseoir avec elle et prendre une décision en fonction de ses attentes et objectifs et ce qui serait mieux pour elle. Bonne chance.

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  2. Merci Gendri et bonne chance à toi aussi.En espérant pour vous que les choses se placent et que vos décisions ne soient pas déchirantes pour personne.

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Merci pour vos commentaires...
c'est encourageant et stimulant.

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