Traduction

samedi 1 août 2015

Bilan de fin d'année et fin primaire de Charles

Voilà! Déjà presque 8 semaines que nous avons lâchés nos manuels scolaires, mais  plusieurs de mes  journées libres de juin ont été prises pour monter mon 1er portfolio officiel . Ce fut bien plus long que prévu. Je partais de rien, tout était à faire. Même mon blog n'était pas "à jour" pour m'aider un peu!
Nous l'avons monté en Power Point. Il est simple et n'avait pas besoin d'être complet (-entente avec la directrice- )mais malgré tout, il donne, à mon avis, un excellent topo des forces et des faiblesses de Charles.

Finalement, nous ne sommes même pas allés le présenter. La directrice devait être trop occupée!
Peut-être en Août? Je n'ai pas idée.

Nous  avions envoyé le document par internet à la directrice responsable des dossiers d'école-maison à notre CS et  nous avons seulement reçu la confirmation de réception.Nous avions rencontré cette gentille dame en mai. (il me semble avoir écrit un billet à ce propos...à moins que j'aie seulement eu le temps de l'imaginer!!!)
Pas de rendez-vous à l'horizon.
Peu importe, rencontre ou pas, ça nous ira!


Charles passe de la 6e année (tout son primaire à la maison) au secondaire à l'école.
C'est l'enfant pour qui, académiquement, je suis le moins inquiète, mais c'est l'enfant que nous sentons le plus fragile des 3 (2 autres ont emprunté ce chemin déjà!) face aux nouveautés et changements qui viennent. Il fait de l'anxiété et redoute ses premières journées d'école...

Si seulement il savait à quel point il excelle en écriture et qu'il a des connaissances générales certainement plus grandes que la majorité des jeunes de son âge! Ses habiletés en informatique lui serviront aussi pour remettre de beaux travaux.
Il s'inquiète que le prof lise la dictée trop vite, de "couler" un examen...il a peur de ne pas réussir à se faire des amis...
Effectivement, dans son cas, un peu de comparaison entre pairs lui aurait peut-être apporté plus de confiance en lui...Mais ça, l'école-maison ne l'offre pas facilement! 
Et nous avons beau lui répéter de ne pas s'en faire, qu'il a seulement à faire des efforts pour qu'on soit fier de lui. Qu'on ne lui demande pas des 100% partout!
Ses grands frères l'encouragent et lui répètent souvent que si lui "coule" un examen, qu'il y en aura bien d'autres aussi qui seront dans le même bateau!... Il lui disent aussi qu'il connaît des choses que leurs copains de savent même pas ou ne savaient pas en secondaire 1...
Mais nos mots ne sont pas aussi puissants que ses pensées négatives ou anxiogènes...
Le temps semble faire son oeuvre un peu mais nous pensons consulter 1 ou 2 fois un psychologue avec lui d'ici la rentrée, question de lui apporter d'autres outils pour l'aider dans ce passage.

Vous savez, on a hésité l'été dernier et on s'est réellement questionné sur les Pour et les Contre de lui faire vivre sa 6e année à l'école. D'abord, pour l’anglais intensif, mais aussi pour le mettre dans une situation où il doit prendre des distances face à nous...lui qui a tant de mal à envisager aller dormir ailleurs (camp scouts, famille élargie) ...
Mais notre horaire familial déjà complexe a eu le dernier mot ...Surtout que notre fils n'aurait jamais insisté pour intégrer l'école!
Sérieusement, on a  même déjà dû faire la "menace" de devoir l'inscrire à l'école car durant quelques années, il n'était pas collaboratif avec nous, M. " Je sais tout" nous obstinait, boudait, soupirait...c'était franchement désagréable et ça gâchait l’atmosphère de la maisonnée.Par chance, la dernière année fut plus agréable en sa compagnie.

Honnêtement,en juin,  il nous l'a mentionné que s'il était allé  à l'école, qu' il ne vivrait probablement pas cette crainte-là face au secondaire...Il ne nous en veut pas et il est capable de voir ce qu'il n'aurait pas eu en allant à l'école, mais il met le doigt sur un fait probable.
Quoi que l'on sait tous que le passage au secondaire n'est pas nécessairement facile pour tous les jeunes ayant fréquenté l'école...

Que c'est dure de savoir que son enfant n'est pas bien!
Mais nous gardons espoir qu'il vivra une belle Rentrée et que les nouveautés lui apporteront un nouvel élan et de nouvelles situations stimulantes et enrichissantes!







2 commentaires:

  1. Bonjour,
    Je voulais juste confirmer qu'effectivement le passage du primaire au secondaire est souvent difficile, qu'on ait été à l'école ou pas.
    Perso, j'ai toujours fréquenté l'école, et le passage du primaire au secondaire a été super difficile. J'avais très peu d'amis au collège et j'étais hyper complexée. Mais paradoxalement, je pense que c'est aussi ça qui a forgé mon caractère. Car du coup, je n'étais pas influencée par les modes des autres, je ne suivais pas le troupeau, puisque le troupeau me rejetait !
    Je garde de cette période à la fois des souvenirs douloureux, mais aussi de belles rencontres (parmi les profs notamment).
    Même si ça a parfois été très dur, je ne regrette pas de m'être sentie mal pendant mes 3 premières années de collège, car avec le recul c'est vraiment ce qui fait que je suis devenue quelqu'un d'indépendant, que j'ai fait des choix parfois hors normes et que je les ai assumés.
    Donc même si ça doit être dur pour ton fils, ça ne sera pas forcément négatif.
    Et puis, peut-être que ça se passera très bien :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci de votre témoignage Emilie.

      Fin mai, j'ai ressorti mon vieux journal intime pour lui lire les pages où durant mes vacances, je parle de mes appréhensions, mes craintes mais aussi ma fierté et mon excitation de débuter l'étape du secondaire à 12-13 ans...
      Sa maman a eu du mal à trouver sommeil les journées précédant la fameuse "Rentrée" et les premiers jours aussi...
      elle vivait un événement heureux mais stressant qui faisait-faire qu'elle avait immanquablement besoin d'aller à la toilette durant chaque cours...Ça l'a fait rire! Il faut bien dédramatiser un peu!!!
      Je lui ai lu ma perception de mes profs et l'évolution à mesure que j'apprenais à les connaître....
      Mon inquiétude d'arriver en retard à un cours ou de "couler" ...comme lui l'exprime.
      Il ne vient pas du voisin! Seulement, moi,à cette époque, j'étais fière et heureuse de vivre cette étape malgré le stress que cette nouveauté m'apportait.
      Et j'avais 2 ami(es) dans cette école (où la majorité se connaissait déjà)...qui me trouvaient pas mal (trop) à mon affaire...
      Pourtant, jamais mes parents n'auront mis une goutte de pression sur mes épaules.
      Ces étapes nous font grandir et nous en apprennent bcp sur nous. Ce que je désire le plus, c'est qu'il ne vive pas d'humiliation devant ses pairs. Ça, se serait douloureux.
      Le reste, peut sans doute éventuellement devenir positif...J'ai confiance!
      Merci

      Supprimer



Merci pour vos commentaires...
c'est encourageant et stimulant.

LinkWithin

Related Posts with Thumbnails