Traduction

jeudi 29 janvier 2015

Lecture: méthode globale ou syllabique? (VIDÉO)

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Lorsque j'ai débuté l'apprentissage de la lecture avec mon aîné (qui a aujourd'hui 17 ans), il avait 4-5 ans.
À l'époque, c'était à la mode de prôner la lecture globale et en bas âge!
Les livres que je lisais sur le sujet mentionnaient que nos enfants pouvaient lire de cette façon dès l'âge de 3-4 ans. L'image du mot s'imprimait dans leur cerveau.

J'avais écris, au fil des jours, une série de mots, certainement une cinquantaine,  qui, dans la mesure du possible, avaient du sens pour lui. On mentionnait de les écrire en minuscules, en grosses lettres épaisses noires (environ 4-5 cm) sur des cartons blancs.
Lorsqu'on s'amusait à les lire, il   reconnaissait  visuellement une bonne quantité de mots et il arrivait à en deviner quelques autres. Cependant, certains demeuraient un mystère. Particulièrement les mots outils comme les conjonctions, les prépositions ou les déterminants pour lesquels il ne faisait pas de lien.

Je réalisais que les mots qu'il reconnaissait le mieux était des mots qui évoquaient une réalité qu'il appréciait : maman, papa, auto, Québec, ballon, fête, château, jouer,....
Pour certains, on ajoutait même un petit dessin dans le mot pour que visuellement, il prenne du sens et soit plus facile à mémoriser.

Cet enfant avait une excellente mémoire mais cette méthode ne me convainquait pas. Les apprentissages stagnaient et je ne pouvais m'empêcher de l'initier peu à peu aux syllabes.

Et voilà... en quelques semaines, avec la méthode syllabique (LA ROUE) que j'utilisais, il a progressé avec efforts, certes, mais de façon évidente et beaucoup plus satisfaisante pour lui. Il ressentait de la fierté de pouvoir arriver à décoder tous les mots qu'il voulait ou presque, sans que je lui ai appris.

Pour mon 2e garçon, j'ai bien voulu retenter l'expérience. Il était si visuel. Pourtant, je n'ai pas attendu aussi longtemps pour lui proposer la méthode syllabique. Il oubliait d'une fois à l'autre les mots que l'on venait tout juste de lire, il se trouvait poche et c'était une situation embarrassante pour lui. Je trouvais cela trop triste de ne pas lui fournir d'autres clés. Encore une fois, les manuels scolaires que j'utilisais semblaient ne jurer que par la méthode globale.
Avec son TDA (découvert plus tard) et son style d'apprentissage, tout lui demandait plus d'efforts mais le seul moyen pour y arriver était encore une fois de lui apprendre à lire avec une méthode syllabique. Pauvre enfant! Lorsqu'il parvenait enfin à décoder le mot ou la phrase, il lui fallait le relire pour le comprendre!
Mais avec le temps et beaucoup d'efforts, il est clair que c'était la méthode syllabique qui pouvait le mieux répondre à son besoin.

Pour mon 3e et 4e fils; pas de détour!
Je leur propose d'emblée Raconte-moi les sons (Éditions Septembre) et une méthode syllabique (La Roue...). Mon 3e me poussait à lui montrer à lire dès 4 ans. Il lisait pratiquement couramment à 6 ans.
Par plaisir!

Mon humble opinion suite à mon expérience avec 4 enfants: Oui à la méthode globale pour des mots utiles et visuellement faciles à reconnaître mais sans plus. Pour rendre réellement service à l'enfant, rien de mieux que les vieux manuels de nos parents ou les méthodes qui sont revenues à ce type d'apprentissage.
De plus, je gagerais que l'exercice de l'écrit est meilleur lorsque l'enfant a appris à décoder des mots...






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