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lundi 23 février 2009

Tout un défi!

Pour faire une histoire très très courte, notre deuxième garçon vit de l'anxiété depuis un peu plus de 2 ans. Ce serait "probablement" dû à un événement que nous connaissons: une forte tempête où vent, sable, pluie et tonnerre sont arrivés de nul part lors d'un pique-nique avec d'autres familles. Quelques mois plus tard, il s'est mis à craindre toutes activités extérieures, la météo, puis les voyages, puis les endroits nouveaux, les absences de papa et maman...
Nous avions consulté une psychologue il y a 2 ans et avions fait un petit bout de chemin.
Aujourd'hui, ses crises se font plus rares, mais dans le quotidien, nous sentons toujours cette inquiétude qu'il peut avoir pour tout ou rien, les privations par peur de...l'excitation déplacée -agitation-impulsivité-découragement-pour la nouveauté et le changement.
C'est pourquoi, la routine ou l'horaire structuré lui conviennent mieux.

Jusqu'à cette année, à part pour l'apprentissage de la lecture qui s'était avéré assez laborieux, nous trouvions qu'il suivait à un rythme correct. Parfois, en chialant, mais rarement en luttant et en gémissant devant une nouvelle tâche à accomplir. À vrai dire, il avait plus de facilité en dictées et en écriture que l'aîné...mais l'écriture, quel brouillon! Même lorsque qu'il fait de son mieux, ça manque encore de qualité côté calligraphie.

Cette année, il me redemande ses cahiers de 1ère et de 2ièmes. Il trouve la 3ième année trop difficile, les exercices trop compliqués ou longs. Pourtant, ce n'est pas moi qui les invente, j'utilise un programme qui se trouve dans les écoles.
Nous exigeons qu'il cesse de gémir, de respirer fort, d'arrêter de faire du bruit, mais nous réalisons que même lorsqu'il le voudrait (par exemple s'il y a un "nanane" au bout), parfois, il n'y a rien à faire. Il est dépassé par ce qu'il ressent et se sent submergé.

Depuis bientôt 6 mois, nous faisons des démarches auprès du pédiatre.
D'abord, il a voulu vérifier ses besoins alimentaires: Plus de protéines (en poudre s'il le faut) et glutamine. Ça l'aidera à mieux gérer ses émotions si son corps ne manque de rien. Il croit qu'on en viendra à bout et avant de consulter un psychologue ou autre spécialiste qui nous coûterait cher et qui prend du temps à faire avancer, il nous a proposé de rencontrer un autre médecin qui est spécialisé en thérapie de groupes (mais auprès d'adultes) pour aider à mieux gérer son anxiété.Évidemment, après l'évaluation, ce dernier ne nous a pas proposé de thérapies en groupe mais 2 ou 3 scéances avec sa collaboratrice, qui a aussi fait des études en enseignement et qui pourra nous donner des trucs pour vivre le quotidien, (Respirer, gestion des émotions et expressions etc...)
Ce médecin, après une heure d'évaluation nous a mis la puce à l'oreille que les problèmes (comportementaux ou d'apprentissages) de notre fils pourraient peut-être bien venir d'un déficit d'attention. Il n'a pas remis en question le fait de faire l'école à la maison.

Nous avons la grille en main car d'après lui, il y a assez d'éléments pour que l'on vérifie de ce côté. Nous devons la remplir et la remettre au pédiatre.

Je me questionne quand même, est-ce que ce ne serait pas plutôt un trouble d'apprentissage?Je pense à sa difficulté de s'exprimer, de compréhension...
Il se démarque vraiment des autres cette année.
Cependant, c'est vrai qu'il nous donne plusieurs indices d'un enfant ayant un déficit d'attention aussi.
Ceux que l'on remarque le plus sont sans aucun doute l'évitement des tâches qui exigent un effort, les fréquents oublis, lorsqu'on lui parle il est ailleurs, il est impulsif, bouscule, peut blesser ou briser. Oui, il bouge beaucoup (trop, je ne peux le dire), mais pour travailler, il est pratiquement toujours debout quand ce n'est pas à l'envers; sa chaise l'agace, ses vêtements aussi. Il est timide et maladroit socialement et on dirait qu'il pourrait exploser un moment donné.

Cette fameuse grille de dépistage de TDA-h est difficile à remplir car nous n'avons pas de points de comparaison et parfois comme parents, nous pouvons être portés à avoir des attentes trop grandes aussi.Qu'est-ce qui est normal dans une famille ou pas?
Des bagarres et bousculades entre frères? Et si on trouvait comment aider Louis, est-ce qu'il y en aurait moins?S'il était dans une classe, serait-il l'instigateur de bagarre ou serait-il trop gêné pour s'imposer ainsi?


Nous le voyons grandir et cela nous inquiète...c'est une boule qui va finir par exploser!

Le dernier médecin nous a confirmé que lorsqu'on a pris une entente avec l'enfant sur une conséquence en cas de crise d'anxiété, il fallait l'appliquer s'il choisissait d'en faire une et ne jamais réassurer. C'est-à-dire que si un événement inquiète notre enfant, nous pouvons lui transmettre toutes les informations nécessaires que nous connaissons et le rassurer une seule fois. Par la suite, s'il nous revient avec ses questions incessantes, nous lui demandons ce qu'il a retenu et complétons au besoin, mais il ne faut pas le rassurer à nouveau. Ce serait comme une pilule qui calme mais ne guérit pas.
Si par la suite, il décide d'être en crise, nous appliquons la conséquence prévue et qu'il connaît.
C'est d'ailleurs ce que nous faisions les dernières fois et nous avions remarqué que ça le faisait progresser davantage.

Espérons que nous trouverons une solution car sans mettre tous les problèmes ou difficultés dans le même bateau, cela devrait tout de même apporter une plus grande harmonie dans la maison.

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