À l'époque, certains de mes profs du secondaire me disaient que je produisais des travaux digne d'une collégienne... et au CEGEP, d'autres m'ont exprimé à propos de travaux en particulier qu'ils étaient dignes d'une universitaire...
J'me demandais ce que faisait les autres alors?
J'ai bûché durant mes études, j'ai été une élève assez stressée même, perfectionniste, compétitive, je ne dis pas que cela mène au succès, mais plutôt, des traits de ma personnalité et probablement, que c'était des conséquences dues au fait que je ressentais une pression face à l'école...que je prenais mes études au sérieux.
Et malgré tout, aujourd'hui, je ne maîtrise pas ma langue comme je l'espérais à la fin de mon secondaire.
Et je ne crois pas que le blâme doive aller sur mon dos!
J'me demandais ce que faisait les autres alors?
J'ai bûché durant mes études, j'ai été une élève assez stressée même, perfectionniste, compétitive, je ne dis pas que cela mène au succès, mais plutôt, des traits de ma personnalité et probablement, que c'était des conséquences dues au fait que je ressentais une pression face à l'école...que je prenais mes études au sérieux.
Et malgré tout, aujourd'hui, je ne maîtrise pas ma langue comme je l'espérais à la fin de mon secondaire.
Et je ne crois pas que le blâme doive aller sur mon dos!
Lorsque je lis cet article d'un enseignant du CEGEP, plein d'émotions montent en moi... (Lire l'article dans le message précédant).
D'abord, l'étonnement que ça en soit là maintenant au niveau collégial.
Puis,surtout la déception, la colère même, en pensant à mes fils qui n'y sont pas encore mais qui risquent de ne pas être mieux que la génération actuelle...
Vive le nivellement pas le bas!
Je ne sens pas que mon fils de secondaire 2 se sent poussé à exceller davantage lorsque seulement (à ses dires), 2-3 élèves obtiennent des notes plus hautes que lui lorsqu'il a par exemple 75% en français. À ses yeux, il fait parti des meilleurs de sa classe! Et il fait parti d'un programme particulier de Santé-Globale, supposément réservé aux élèves forts.
Je constate que la culture générale que je lui ai transmise est vraiment un + dans sa vie d'étudiant et que c'est dans ces matières qu'il excelle le plus (histoire/géo/arts/sciences...), mais ça ne fait pas écrire un français impeccable ça!
Que faire? Oui, je me questionne.
Je me questionne beaucoup...
Dans mon propre vécu d'école-maison, j'essaie moi aussi d'inculquer le goût du savoir, les bonnes méthodes, le travail bien fait, le français bien écrit et...d'équilibrer le tout pour rejoindre mes gars autant par les manières et méthodes plus traditionnelles qu'en y intégrant les nouveaux médias et technologies...
Que puis-je faire de plus, moi pour les assurer de bien écrire leur langue maternelle ?
Malgré les heures passées à enseigner les matières à l'aîné tout au long de son primaire, à suivre le programme du MEQ (et à le compléter au besoin), je constate qu'il n'obtient pas des résultats époustouflants en français... je trouvais même qu'il en avait reperdu après son entrée à l'école l'an dernier.
(Des accords de base oubliés, négligés...). Sans vouloir me déresponsabiliser, c'est au tour de l'institution de trouver les moyens pour lui faire apprendre sa langue...et de grâce, qu'ils terminent donc leurs cahiers! Il n'a presque jamais de devoirs et l'an dernier, je crois que le 2/3 du cahier de français n'était pas complété!
J'étais choquée!
Comment des enseignants qui ont 25 élèves différents dans leur classe peuvent-ils faire mieux que moi dans une telle matière?
Nous faisons au moins 1h/jour de français, quand ce n'est pas 2...et cela, sans compter leurs lectures...
Presque toujours du 1 pour 1 ou pour 2.
Mes fils ont sous les yeux des fautes de français partout...
Lorsqu'ils "chattent" entre amis, c'est parfois illisible ce que l'un et l'autre écrit... (mes gars essaient de faire attention lorsqu'ils se sentent surveillés, mais....).
Même aujourd'hui, un journal citait " la persévérence (sic) scolaire: la responsabilité de tous.
Je suis déçue, frustrée, parfois découragée... que puis-je faire de mieux? Que puis-je faire de plus?
Et le système, lui? N'a-t-il pas bien des choses à se reprocher?
Nos cerveaux ont-ils évolué à ce point pour n'être plus capables d'être attentifs plus de 12 min. à un cours magistral au collégial? (lire l'article dont il est question)
Et notre société québécoise qui prend pour un dû et non une chance le fait de pouvoir s'instruire...alors qu'ailleurs dans le monde, les enseignants sont respectés, que des élèves sont prêts à faire des kilomètres de marche (le ventre vide, par surcroît) pour quelques heures d'instruction et espérer un jour, sortir de leur misère...
Que se passe-t-il ici, au Québec?
Alors qu'on a tout pour apprendre...alors que la connaissance est si accessible?
Les tableaux interactifs peuvent-ils faire un si grande différence? Oui, sans doute pour l'intérêt mais pour la méthode ??? J'en doute encore!
Quelqu'un a une solution???
D'abord, l'étonnement que ça en soit là maintenant au niveau collégial.
Puis,surtout la déception, la colère même, en pensant à mes fils qui n'y sont pas encore mais qui risquent de ne pas être mieux que la génération actuelle...
Vive le nivellement pas le bas!
Je ne sens pas que mon fils de secondaire 2 se sent poussé à exceller davantage lorsque seulement (à ses dires), 2-3 élèves obtiennent des notes plus hautes que lui lorsqu'il a par exemple 75% en français. À ses yeux, il fait parti des meilleurs de sa classe! Et il fait parti d'un programme particulier de Santé-Globale, supposément réservé aux élèves forts.
Je constate que la culture générale que je lui ai transmise est vraiment un + dans sa vie d'étudiant et que c'est dans ces matières qu'il excelle le plus (histoire/géo/arts/sciences...), mais ça ne fait pas écrire un français impeccable ça!
Que faire? Oui, je me questionne.
Je me questionne beaucoup...
Dans mon propre vécu d'école-maison, j'essaie moi aussi d'inculquer le goût du savoir, les bonnes méthodes, le travail bien fait, le français bien écrit et...d'équilibrer le tout pour rejoindre mes gars autant par les manières et méthodes plus traditionnelles qu'en y intégrant les nouveaux médias et technologies...
- Parfois, ils doivent chercher le mot dans un dictionnaire, d'autre fois, j'autorise la recherche avec Google et internet...
- Parfois, le brouillon sera fait à la main et devra être recopié au propre soit à la main ou à l'ordi, d'autres fois, il sera fait directement avec Word (en enlevant la fonction de correction) et l'étape du propre se fera automatiquement avec celle de la correction... (économie de temps non-négligeable et ... n'est-ce pas cela que je fais de façon quotidienne dans mes lettres courriels, sur mon blog... Les brouillons à la mitaine! À quand remonte mon dernier??? Pourquoi retourner en arrière? Et pourtant, j'insiste malgré tout avec mes gars de temps à autre pour qu'ils fassent les 3 étapes de façon distincte (brouillon à la main, correction et mise au propre ) parce que je crois qu'il le faut, parce que je crois qu'on ne travaille pas de la même manière, parce que je crois qu'on retient mieux...
- Étudier ses tables avec des petits cartons ou les étudier avec des jeux sur internet...
- Étudier la géographie dans un livre ou se promener sur la Toile afin de trouver davantage d'images et de faire plus de liens entre les évènements, les lieux, l'Histoire...
Que puis-je faire de plus, moi pour les assurer de bien écrire leur langue maternelle ?
Malgré les heures passées à enseigner les matières à l'aîné tout au long de son primaire, à suivre le programme du MEQ (et à le compléter au besoin), je constate qu'il n'obtient pas des résultats époustouflants en français... je trouvais même qu'il en avait reperdu après son entrée à l'école l'an dernier.
(Des accords de base oubliés, négligés...). Sans vouloir me déresponsabiliser, c'est au tour de l'institution de trouver les moyens pour lui faire apprendre sa langue...et de grâce, qu'ils terminent donc leurs cahiers! Il n'a presque jamais de devoirs et l'an dernier, je crois que le 2/3 du cahier de français n'était pas complété!
J'étais choquée!
Comment des enseignants qui ont 25 élèves différents dans leur classe peuvent-ils faire mieux que moi dans une telle matière?
Nous faisons au moins 1h/jour de français, quand ce n'est pas 2...et cela, sans compter leurs lectures...
Presque toujours du 1 pour 1 ou pour 2.
Mes fils ont sous les yeux des fautes de français partout...
Lorsqu'ils "chattent" entre amis, c'est parfois illisible ce que l'un et l'autre écrit... (mes gars essaient de faire attention lorsqu'ils se sentent surveillés, mais....).
Même aujourd'hui, un journal citait " la persévérence (sic) scolaire: la responsabilité de tous.
Je suis déçue, frustrée, parfois découragée... que puis-je faire de mieux? Que puis-je faire de plus?
Et le système, lui? N'a-t-il pas bien des choses à se reprocher?
Nos cerveaux ont-ils évolué à ce point pour n'être plus capables d'être attentifs plus de 12 min. à un cours magistral au collégial? (lire l'article dont il est question)
Et notre société québécoise qui prend pour un dû et non une chance le fait de pouvoir s'instruire...alors qu'ailleurs dans le monde, les enseignants sont respectés, que des élèves sont prêts à faire des kilomètres de marche (le ventre vide, par surcroît) pour quelques heures d'instruction et espérer un jour, sortir de leur misère...
Que se passe-t-il ici, au Québec?
Alors qu'on a tout pour apprendre...alors que la connaissance est si accessible?
Les tableaux interactifs peuvent-ils faire un si grande différence? Oui, sans doute pour l'intérêt mais pour la méthode ??? J'en doute encore!
Quelqu'un a une solution???
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c'est encourageant et stimulant.