La semaine dernière, mon mari a été interviewé en tant que coordonnateur et animateur des catéchèses offertes aux jeunes en paroisse.
Voici l'article:
Environ 5000 jeunes Sherbrookois participent aux catéchèses offertes dans les églises, le soir après l'école. Parmi ceux-ci, on retrouve ce groupe de jeunes de 8 à 10 ans, qui fréquentent les cours offerts à l'église du Précieux-Sang.
Imacom, Jessica Garneau
 | Marie-Christine Bouchard |
(Sherbrooke) La religion catholique n'est plus enseignée dans les écoles. Les parents doivent maintenant prendre la décision d'amener leurs enfants aux cours de catéchèse qui se donnent dans les églises. Sont-ils nombreux à le faire? Qu'est-ce qui conduit les parents vers l'église, une fois leurs enfants assez grands pour approfondir leur foi?
C'est au tournant du millénaire que la religion a quitté les écoles de la Belle Province. Le choc fut alors «terrible» pour l'Église catholique, qui avait laissé l'éducation religieuse de ses jeunes membres au système scolaire depuis belle lurette.
Le défi était immense, voire colossal, lorsque l'Église s'est de nouveau retrouvée avec ce devoir entre les mains.
«Au début, je l'avoue, j'avais des craintes. Je ne savais pas comment fonctionneraient les catéchèses, si les parents amèneraient leurs enfants. Mais ça réussi au-delà de nos espérances!» se réjouit monseigneur André Gaumont, évêque du diocèse de Sherbrooke.
«Le fait de devoir faire quelque chose pour transmettre la foi aux enfants nous a sans doute permis de toucher la fibre chrétienne chez les parents, une fibre qui avait été éteinte pendant les années où la religion était enseignée dans les écoles», ajoute-t-il.
Et les enfants sont-ils nombreux à venir aux cours du soir, une fois la journée d'école terminée et le souper avalé?
«Dans mon secteur, soit la zone ouest de Sherbrooke, environ 15 % des enfants suivent des cours de catéchèse», précise Jean-François Hamel, coordonnateur des catéchèses dans l'Ouest de Sherbrooke.
Dans la région de Sherbrooke, entre 4 000 et 5 000 enfants vont à l'église, un soir par semaine.
Est-ce beaucoup, ou est-ce trop peu?
«On ne vise pas un chiffre, mais simplement d'avoir des enfants impliqués, qui comprennent pourquoi ils suivent ces cours. Au début des catéchèses, il y a six ou sept ans, les gens venaient par habitude et les enfants se demandaient pourquoi ils étaient là.
Aujourd'hui, les gens comprennent pourquoi ils viennent et on en est contents de cette nouvelle réalité», précise Jean-François Hamel.
L'Église s'adapte
Depuis que ces cours ont été mis sur pied, ils ont beaucoup évolué.
Mgr Maurice Couture, archevêque émérite de Québec et porte-parole du Dimanche de la catéchèse 2009, était récemment de passage en région afin de discuter de ces cours et de la santé de l'Église en ces années de mouvance et de remous.
«Il y a beaucoup de créativité dans les paroisses, partout au Québec, et particulièrement à Sherbrooke, où il se fait un travail remarquable. Ces catéchèses s'adressent aux enfants, mais aussi à d'autres catégories de gens, comme les immigrants et les adultes qui font un retour à l'église», précise-t-il.
À Sherbrooke, il est vrai que les animations sont diverses et variées. La plupart des églises offrent des formations, certaines pour les enfants dès l'âge de quatre ans.
«Nous utilisons très peu l'écrit. Nous fonctionnons beaucoup par l'expérience: les chicanes à l'école, la séparation des parents... On utilise ces situations et on voit comment la foi peut nous aider là-dedans», explique Jean-François Hamel.
Drôle de coïncidence... Kevin commence sa catéchèse pour le sacrement de la confirmation et on m'a demandé si je voulais êre catéchète. Je suis en réflexion présentement question de savoir si j'ai la disponibilité pour m'impliquer de façon à ce que les jeunes en bénéficie.
RépondreSupprimerFélicitation à ton époux pour son implication !